« Je ne sais pas ce que c’est qu’un super profit », a affirmé mardi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire devant le patronat, alors que la Première ministre Élisabeth Borne n’a pas exclu de les taxer.

« Je sais que les entreprises doivent être profitables, c’est tout ce que je sais », a ajouté le numéro deux du gouvernement devant un public conquis à l’occasion de la REF, l’université d’été du Medef.

Élisabeth Borne a dit samedi au Parisien qu’elle ne voulait pas « fermer la porte » à une taxation des « super profits » des entreprises, une revendication issue de la gauche.

Mais elle a ajouté préférer que chaque entreprise qui le peut « baisse les prix pour le consommateur et donne du pouvoir d’achat à ses salariés ».

« Alléger la facture »

Devant le patronat, Bruno Le Maire a répété qu’il avait demandé à plusieurs entreprises ayant réalisé des bénéfices exceptionnels à cause de la flambée des prix de l’énergie ou des goulets d’étranglement dans les transports ou la logistique « d’alléger la facture de nos compatriotes ».

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